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La Vie Simplement

La Vie Simplement
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8 août 2009

Une journée à la campagne

Vivant en plein coeur de la ville, j'aime passer de belles journées à la campagne! Aujourd'hui au programme: ramassage de mûres sauvages. Prévenue par mes invités, j'apporte ma paire de bottes en cahoutchou et mon seau pour la cueillette.

campagneUne fois sur place, après un bon café, il est l'heure de se chausser. Je sors donc les bottes de mon coffre. Tous les yeux se rivent soudainement sur moi. Je regarde autour de moi pour trouver ce qui attire autant l'attention de mes hotes... Tout à coup je comprends: tous ont des paires de bottes vertes, les traditionnelles quoi, alors que les miennes sont plutôt ambiance "Boite de nuit", avec de gros ronds rose et orange. On me fait alors remarquer que seule une "prend l'air" (c'est comme ça qu'ils appellent les citadins à la campagne!) peut porter des bottes comme ça. Peu importe, mois, je suis fière de porter ces jolies chaussures qui correpondent aux couleurs que j'aime!

Après cette première moquerie, nous partons direction les chemins de terre à la recherche du fruit convoité. Le parcourt est parsemé d'embuches! Entre les branches d'arbres traitres et les pierres qui bougent, il faut être vigilante. Je me retrouve très rapidement en queue de peloton.

Une fois arrivée sur place la récolte peut commencer! On me prévient qu'il faut d'abord donner des coups de pieds au sol pour faire fuire les vipères... Je ne suis pas très rassurée! Ma motivation pas entravée pour autant, je me lance dans le premier buisson que je trouve.

Au bout de 5 minutes, j'ai réussi à cueillir 10 mûres, me suis piquée sur, au moins, cinq ortis et griffée sur toute la main droite! Je regarde les paniers de mes voisins. A ma grande surprise, ils ont ramassé au moins dix fois plus de mûres que moi! Pourtant je pensais avoir été rapide. Les moqueries fusent à nouveau: "allez, les ortis vont pas te manger", "t'as peur d'abîmer tes belles bottes?"... Je commence à comprendre qu'on ne vit pas la même vie.

J'ai pourtant envie de leur montrer de quoi je suis capable! Je me remets, plus motivée que jamais, à la recherche du précieux sésame! Les épines s'accumulent dans mes doigts mais je ne dis rien, la couleur des mûres rend mes mains assorties à mes bottes mais je ne dis rien non plus. En bonne élève, j'essaie de faire mon travail du mieux que je peux.

Après une heure et demie de labeur, je suis épuisée! Il est tant de comparer les récoltes. Tous les yeux se rivent sur mon seau qui n'est qu'à moitié plein alors que tout le monde va rentrer à la maison chargé au maximun. Je suis un peu déçue car j'ai donné le meilleur de moi-même!

De retour dans la voiture, prête à partir, mes amis viennent me dire au revoir. Pour me féliciter du travail accompli, ils me donnent tous un peu de leur récolte. Finalement la "prend l'air" s'en est pas si mal sorti. Je suis fière de moi! Au fait, une dernière question: "le mauve de mes mains va-t-il partir?" Bizarrement personne ne me répond, tout le monde s'éloigne de la voiture en souriant et me faisant des signes d'au revoir! 

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7 août 2009

Pourquoi les séniors sont-ils toujours pressés ?

Voilà une question que toutes les jeunes générations doivent se poser… J’ai essayé de réfléchir sur le sujet puisque j’ai l’occasion d’étudier un spécimen de près. En effet, respectueuse de mes aïeux, je me suis vu confier la tâche d’accompagner ma grand-mère une fois par semaine au supermarché du coin.

Sitôt le moteur de la voiture coupé, elle se jette hors du véhicule, galope direction les portes automatiques à l’affut d’un panier, comme s’il n’y en avait pas assez pour tout le monde. Ensuite, la course aux courses débute ! De rayons en rayons, je la suis pour récolter ses achats. Du beurre oui mais du Primevère. Du lait oui mais du Candia. Du café oui du Grand-Mère… Toujours le même rituel, toujours les mêmes produits et toujours dans le même ordre.

Premier constant : les séniors ont leurs habitudes et ne sont pas prêts d’en changer. Mais pourquoi ne jamais utiliser les nouveaux produits ? Intriguée, je n’hésite pas à poser la question à ma grand-mère. Sa répmamie1_copyonse : « pourquoi tester de nouveaux produits quand on est satisfait de ceux qu’on utilise ? » Et vlan !

Une demi-heure plus tard, direction la caisse. A ce moment là, je sais qu’il faut que je sois vigilante car mamie n’hésite pas à se faufiler entre les gens pour passer au plus vite. A moi de lui rappeler quelques règles de conduite qu’elle a elle-même enseigné à sa fille qui me les a ensuite transmises. Les articles sont comptabilisés. Ne reste qu’à les mettre dans les sacs. Oui mais pas dans n’importe lesquels ! Le panier en osier doit toujours servir pour le lait et les choses lourdes et le cabas pour le reste. La caissière n’a pas le temps de finir sa note que déjà ma grand-mère, impatiente, lui tend sa carte de crédit.

Sur le trajet retour, j’essaie d’analyser la situation. Des habitudes, des habitudes et encore des habitudes. Peut-être tient-elle ces reflexes de la période où elle devait éduquer ses 3 enfants, entretenir la maison et travailler. A cette époque, pas le temps de trainer ou de s’endormir sur ses lauriers. Ou peut-être est-elle impatiente de rentrer chez elle pour regarder ses programmes télé favoris ?

Après réflexion, je ne comprends toujours pas pourquoi les séniors sont-ils toujours pressés. La seule chose dont je suis sûre c’est que moi je n’ai pas du tout le temps de faire mes courses avec mamie !

6 août 2009

Quand le cinéma s’invite à la maison

clap_bruitagesQuelle femme n’a jamais rêvé de soirées romantiques avec son amoureux… comme dans les films ! Mais la réalité colle-t-elle à la fiction ? Pour vérifier, j’ai décidé de faire un test avec mon chéri !

Cliché inévitable : le bain avec les bougies autour de la baignoire et le verre de vin. Je commence par mettre en place les bougies pendant que l’eau coule. Je sors les verres à pieds pour mettre le rosé. Une fois la baignoire remplie et les bougies allumées, nous prenons place dans ce décor idyllique.

Après quelques secondes dans l’eau, le premier désagrément pointe le bout de son nez : je me retrouve avec les robinets dans le dos ! Pas facile dans ces conditions de s’installer confortablement pour profiter de ce moment supposé magique.

Pas démotivée pour autant et bien décidée à vivre l’instant au maximum, j’essaie d’embrasser mon amoureux ! La déception est forte quand je réalise qu’un simple bisou dans une baignoire requiert des efforts surhumains… Et pour cause : nos jambes étendues se croisent et l’étroitesse  du bac limite considérablement les mouvements. Plein de bonne volonté pour me faire plaisir, mon chéri essaie de démêler nos jambes pour m’envoyer un baiser digne des plus beaux films d’Hollywood. Mais le plaisir n’est que de courte durée car les deux chats font leur entrée dans la salle de bain !

Les bougies, si romantiques, deviennent un véritable danger… Mes tigres décident de les utiliser comme boules de flipper ! Je suis sur mes gardes pour éviter l’incendie qui pourrait définitivement ruiner mon beau tableau! J’essaie de garder mon sang froid et de profiter du moment. Mais je vois que mon amoureux commence à se lasser de la situation. L’instant si romantique tourne un peu au vinaigre et je prends conscience que ce qui se passe dans les films doit rester dans les films !

Pour quand même achever cette expérience sur une note positive, nous levons notre verre de vin pour trinquer et nous nous promettons de ne plus jamais transformer la maison en studio de cinéma et vivre notre amour au gré de nos envies.

6 août 2009

La plage : un jeu d’enfants

Eté oblige, la plage est l’endroit phare des vacances. Avec quelques amis, nous décidons de partir en week-end dans le sud. Une fois sur place, la toile de tente installée et les maillots de bain enfilés, direction la mer !

L’après-midi s’annonce beau… Une petite brise légère rend le soleil plus tendre et les touristes de la saison estivale ne sont pas encore arrivés. Après une séance baignade et jeux aquatiques, nous optons pour le concours de châteaux de sable. Deux équipes se mettent en place.

C’est décidé, notre chef d’œuvre aura quatre tours, une muraille imposante et une belle courplage_priv_e_4_copy intérieur dominée par un donjon digne des plus beaux contes de fées. Les garçons font des aller-retour pour récupérer l’eau de la mer pendant que nous délimitons l’espace de jeux en mesurant avec précision les moindres tracés pour respecter de bonnes proportions.

Après deux heures de dur labeur, de concertation pour choisir le motif de la muraille et la taille des tours, notre beau château est enfin achevé. Les deux équipes doivent maintenant élire le plus réussi. Un peu de recul s’impose pour admirer les deux sculptures.

Après un instant de réflexion un constat s’impose : le château le plus réussi et bien celui du groupe d’enfants installé à quelques mètres de nous et qui lui, n’a pas fait de calculs savants ni de délimitation de champs !

Nous quittons donc plage conscient que notre regard d’adulte à perdu l’innocence qui fait que les choses sont belles et surtout nous tirons une belle leçon : si parfois nous nous laissions allez un peu plus, la vie serait plus simple et tellement plus réussie.

6 août 2009

Petites histoires!

imageJourSmiley

     Ce blog a pour vocation de raconter de petites histoires légères, qui peuvent nous arriver à tous au quotidien et qui nous donne le sourire quand on y repense.

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